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Portfolio

Catégorie vide ...

 

Miroir Sorcière “Oiseaux” en fer forgé :

Dimension :  D = 60cm

750,00€ TVAc

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Miroir Sorcière “Herbes” en fer forgé :

Dimension :  D = 90cm environ

750,00€ TVAc

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Miroir Sorcière  “avec Sorcière” en fer forgé :

Dimension :  D = 77cm

1.080,00€ TVAc

 

 

 

 

 

 

 

 

Consoles «Feuillage» en fer forgé :
2 modèles différents

Largeur = 100cm   Profondeur = 35cm
Hauteur = 84cm

Modèle « Printemps » (la plus simple) :
1.060,00€ TVAc

Modèle « Eté » (la plus baroque) :
1.150,00€ TVAc

Plateau non compris

 

Autres dimensions : sur-mesure (+10%)

 

 

 

 

 

 

Miroir Sorcière “Ronds et Ronds” en fer forgé :

Dimension :  D = 72cm

900,00€ TVAc

 

 

 

 

 

 

 

Miroir Sorcière “avec Cerf” en fer forgé :

Dimension : D = 89cm

1.190,00€ TVAc

(miroir convexe en acrylique inclus)

 

 

 

 

 

 

 

 

November 2010
THE WORLD OF INTERIORS
Marie-France Boyer
Photography : Eric Morin

 

Plus d’images de ce lieu
Photos : Emery&Cie

 

Quelle  est ma relation avec le Maroc ? Cette question m’a été souvent posée, or  j’ai toujours délibérément préféré donner des réponses floues parce que je voyais bien que chacun, qu’il soit client, simple observateur ou journaliste, aimait à remplir ce vide avec sa propre lecture du Maroc et son propre rapport à l’autre, ce que, observateur à mon tour, je trouvais plutôt drôle et parfois enrichissant. Mais en tout cas il ne s’agit en rien d’un rapport du genre amoureux.  Le Maroc est avant tout pour moi l’outil qui m’a permis de retrouver  ce qui m’attirait obscurément dans les objets anciens par rapport aux produits contemporains, et que, dans un accès de candeur romantique, j’avais longtemps imaginé « disparu » à jamais : la trace de la main de l’homme et l’imperfection magique qui en est le signe. Là bas, l’artisanat a la force d’un ressort bien vivant de l’économie, très loin de la sophistication d’un artisanat de luxe, reliquat du passé entretenu artificiellement à grands frais. Là bas, je peux laisser courir librement mon imagination nourrie depuis toujours par l’autre à travers les livres, les musées, les voyages… car j’ai trouvé des complices pour m’aider à transformer mes dessins en objets. Et si j’aime être l’un des acteurs de la vie économique dans une ville étrangère, que je nourris et qui me nourrit à son tour, cela aurait pu aussi bien se passer ailleurs. Quoique celui qui porte des  « Nike » sous  sa djellaba est pour moi comme un frère, dans le mélange de contradictions en équilibre précaire toujours  recommencé entre baroque et austérité.

L’Éloge de la Babouche :
La babouche représente tout un art de vivre. Conçue pour pouvoir facilement être déchaussée avant de marcher sur les tapis, elle permet donc une ventilation naturelle du pied chaque fois que vous le jugez bon. Il n’y a pas de « babouches de course », nous sommes donc à l’opposé symbolique de la chaussure de sport si largement utilisée hors sport: nous sommes dans l’univers du calme, là où prendre le temps de réfléchir n’est pas forcément  moins  efficace que de courir. Comme souvent les bonnes choses, le port de la babouche se mérite: il faut une petite adaptation, un « coup de pied », une sorte d’habileté musculaire de la plante du pied pour retenir l’outil. Alors vous pouvez même vous déplacer rapidement, …quand cela devient indispensable. Et puis la ligne de la babouche, dans son extrême simplicité, et particulièrement quand elle est réalisée par un maître, est d’une telle perfection formelle qu’elle se passe de tout commentaire. …

Extrait de « Une maison au Maroc» fascicule 4 du livre
“By Agnès Emery Par Agnès Emery”

Pied de Table «Massacre» en fer forgé :
Diamètre 50cm (fer)  –  Hauteur 72cm

(plateau non compris)
1020,00€ TVAc

 

 

 

 

Les cabanes des enfants sont peintes avec les couleurs EMERY & Cie

 

March 2004
THE WORLD OF INTERIORS
Marie-France Boyer
Photography : Eric Morin

 

Plus d’images de ce lieu
Photos : Emery&Cie

 

UNE MAISON AU MAROC :

… Elle est devenue plus secrète, d’ailleurs les bruits de la rue omniprésents dans la première maison dont une des chambres formait un pont sur la rue ont été remplacés par un silence magique seulement interrompu pas le chant des oiseaux ou l’appel de la prière. Elle se cache au fond d’un dédale de ruelles si étroites et si peu fréquentées que s’y rendre donne un instant l’illusion d’un parcours initiatique. Son seul contact avec le monde extérieur est la porte de rue. Une fois à l’intérieur le couloir à angles répétés prolonge encore l’effet de protection. Quand on débouche enfin dans la cour bleue et verte on est déjà très loin de la ville rose. Car d’abord je voulais une sensation de fraîcheur, je voulais un jardin. Mais, à part les quatre orangers traditionnels, je voulais un jardin imaginaire. Or précisément ça tombe très bien, puisque je suis l’heureux maître d’une impressionnante collection de carrelages en ciment à motifs dans laquelle j’ai pu puiser pour construire mes parterres de fleurs et de feuillages, et mon bassin grouillant de poissons.
Tout autour de la cour, les pièces vertes sont les pièces les plus fraîches de la maison, on y vit donc surtout l’été quand la chaleur est accablante. Les murs de la cour sont d’un bleu ombreux tout à fait insolite à Marrakech, j’en conviens, mais qui dispense une sensation de fraîcheur et d’espace qui procure un contraste bienfaisant avec la ville. A la terrasse, le bleu devient clair dans l’espoir un peu dérisoire de se fondre dans le ciel, car essayez donc de piéger le bleu du ciel avec une bande d’ouvriers peintres que cette expérience rend légèrement goguenards, et à la chaux en plus, une mission impossible puisque le ciel change constamment ! Parfois la magie s’accomplit soudain parfaitement : les murs disparaissent, le ciel est entré dans la maison. Mais, le plus souvent, l’effet est seulement d’effacer un peu l’enfermement des murs au profit d’une sorte de paysage serein et vide qui repose du chaos des souks et des agitations quotidiennes. …

Extrait de « Une maison au Maroc» fascicule 4 du livre
“By Agnès Emery Par Agnès Emery”

 

October 2001
WORLD OF INTERIORS
Marie-France Boyer
Photography : Eric Morin

 

Plus d’images de ce lieu
Photos : Emery&Cie

September 1998
THE WORLD OF INTERIORS
Marie-France Boyer
Photography : Eric Morin

 

Plus d’images de ce lieu
Photos : Emery&Cie

March 1997
THE WORLD OF INTERIORS
Marie-France Boyer
Photography : Deidi von Schaenen

 

DORMIR, RÊVER :

J’accorde tant de valeur  au travail, il me donne tant de plaisir, et j’ai si fortement conscience du caractère inexorable du temps
qui s’écoule, que j’en viendrais à me sentir angoissée d’aimer autant dormir et rêver. Heureusement, j’ai compris
qu’il ne s’agit absolument pas d’inactivité, et qu’il est tout à fait capital pour la qualité de mes jours d’accepter la qualité
de mes nuits. Depuis, j’accorde plus d’importance au grain de mes draps,  à la plume de ma couette, au spectacle de  mon lit,
qu’il soit bien rangé ou aimablement défait… et ce contexte raffiné m’aide à plonger dans l’univers du sommeil profond
pendant lequel j’imaginais si fort  » perdre mon temps « , et dans celui des rêves dont j’aime à m’inspirer
de ces bribes étranges qui veulent bien remonter à la surface de ma conscience.
Je sais maintenant que  » dormir sur un problème  » pour mieux le résoudre
n’est pas un vain mot, je sais que l’idée qui ne vient pas aujourd’hui viendra à qui sait patienter jusqu’à demain…
comme si c’était le sommeil qui se mettait à l’œuvre  pendant notre absence.
J’ai donc un peu inconsciemment accordé une grande place aux lits… et je compte bien m’y attarder encore !

Je dédie ce texte à la chambre dans laquelle je l’ai écrit, en Inde, dans une ancienne et noble maison.
Elle est tout entière tapissée de petits miroirs un peu convexes qui lui font comme une lumineuse peau d’écailles.
Y pénétrer c’est déjà curieusement pénétrer dans le monde du rêve.
Comme un rêve, elle raconte mille choses et change constamment de sujet.
La cime des arbres se balance doucement devant les fenêtres et ces arbres tout bruissants d’oiseaux  ressemblent  à ceux des
miniatures indiennes que j’avais toujours pensées imaginaires. Cette chambre est sans doute présente en filigrane dans toutes
celles que j’invente, car décidément rien ne devrait être trop beau pour accueillir nos moments  de vraie solitude :
là où l’on dort, et là où l’on rêve. (Jaipur, 24 septembre 2001)

Extrait de « Agenda de la vie quotidienne » fascicule 3 du livre
“By Agnès Emery Par Agnès Emery”

Mai 1992 :
Maison d’un psychanalyste à Gand
in «EIGEN HUIS&interieur»

 

June 1994
THE WORLD OF INTERIORS
Marie-France Boyer

 

 

Un souvenir vague, estompé comme un pastel.


October 1990
THE WORLD OF INTERIORS
Marie-France Boyer
Photography : Eric Morin

 

 

A l’origine la petite dimension (53x53cm) de nos papiers peints  en carrés est partie d’une contrainte technique.
En effet notre modèle « Orphée » a été fabriqués en Inde en papier « chiffon », et il ne pouvait être réalisés dans une taille
plus grande.

 

Ce qui rappelle évidemment celle des « papier dominoté » des origines, limités en taille chez nous aussi,
et dont A Paris chez Antoinette Poisson fait délicieusement revivre les décors.
www.antoinettepoisson.com

 

Mais entretemps nous avions mis au point notre propre fabrication d’impression sur papier dans nos ateliers de Bruxelles,
imprimés avec notre propre  collection de peintures ce apportait plus de cohérence et ouvrait beaucoup
plus de possibilités de combinaisons sur mesure.

Une collaboration un peu exceptionnelle et très amusante avec Nathalie Lété nous aussi permis d’explorer les papier peints en carré
sous un autre jour, comme des petits tableaux que nous aimons directement collés sur le mur avec désinvolture comme un poster,
mais qui peuvent aussi être encadrés de manière plus classique.

 

 

7.1. “La Baleine” : La paire = 200,00€ TVAc

7.2. “Le Cachalot” : La paire = 200,00€ TVAc

7.3. “L”Enroulée” : La paire = 200,00€ TVAc

7.4. “La Simplette” : La paire = 200,00€ TVAc

7.5. “Betel Cutter” : La paire = 200,00€ TVAc

7.6. “Fouet” : La paire = 200,00€ TVAc

7.7. “Mollusque non identifié” : La paire = 200,00€ TVAc

7.8. “Pique” : La paire = 200,00€ TVAc

7.9. “Trèfle” : La paire = 200,00€ TVAc

7.10. “La Crétoise” : La paire  = 200,00€ TVAc

7.11. “L’Oiseau” : La paire = 200,00€ TVAc

7.12. “Bouffonnerie” : La paire = 200,00€ TVAc

7.13. “La Boule” : La paire = 200,00€ TVAc

7.14. “La Coquille” : La paire = 200,00€ TVAc

7.15. “La Paysanne” : La paire = 200,00 TVAc

7.16. “La Sans Nom ” : La paire = 200,00€ TVAc

7.17. “L’Herbe ” : La paire = 200,00€ TVAc

Portes extérieures :

9.2. “Poisson Heurtoir”: Ht. = 23cm
9.3. ” L’Oiseau”: Ht. = 30cm
9.1. “Le Poisson”: Ht. = 23cm

75,00€ TVAc

Grande plaque de protection à placer à la base d’une poignée de porte :

7.22. Demi-rond : D = 30cm
23,00€ TVAc

Remarque : Il faut vérifier la distance entre le bord de la porte et l’axe du trou pour la poignée.
Cette distance est de 5,5cm pour les plaques que nous avons en stock.
Autres dimensions sur commande.

Diamètre : 52cm

Prix du métrage de tissu nécessaire
+
Impression du motif : 50,00€ TVAc pièce

 

Dimensions d’un motif : 240x 240cm

Prix du métrage de tissu nécessaire
+
Impression du motif : 300,00€ TVAc pièce

 

VELOURS :

Le motif «Fougère» = 25 x 115cm se combine volontiers avec le motif «Poisson Chinois» : D = 50cm

Prix du métrage de tissu nécessaire
+
Impression du motif :
«Fougère» = 75,00€ TVAc pièce
«Poisson Chinois» = 50,00€ TVAc pièce

 

VOILES et ORGANDIS :

 

VELOURS :

53 x 97cm

Prix du métrage de tissu nécessaire
+
Impression du motif :

75,00€ TVAc pièce

 

                                                 34 x 66cm                                  77 x 100cm                                         43 x 64cm

Prix du métrage de tissu nécessaire
+
Impression du motif :

GM = 75,00€ TVAc pièce
MM = 50,00€ TVAc pièce
TPM = 15,00€ TVAc pièce (Herbes et Nuage)

 

VOILES et ORGANDIS :

 

VELOURS :

Dimensions d’une unité : 106 x 85cm

Prix du métrage de tissu nécessaire
+
Impression d’une unité du motif : 50,00€ TVAc pièce

 

VOILES et ORGANDIS :


 

Dimensions d’une unité : 53 x 130cm

Prix du métrage de tissu nécessaire
+
Impression du motif : 75,00€ TVAc pièce

 

Prix du métrage de tissu nécessaire
+
Impression du motif (petit ou grand) : 75,00€ TVAc pièce

 

VELOURS :

 

VOILE :

Dimensions :
GM : 3 unités différentes de 100 x 106cm chacune
PM : 3 unités différentes de 50 x 53cm chacune

Prix du métrage de tissu nécessaire
+
Impression du motif :
GM : 1 couleur = 110,00€ TVAc l’unité
GM : 3 couleurs = 205,00€ TVAc l’unité

PM : 1 couleur = 75,00€ TVAc pièce
PM : 3 couleurs = 125,00€ TVAc l’unité

 

VOILES et ORGANDIS :

 

LINS :

 

VELOURS :

 

Dimensions des unités : 47 x 120cm, 40 x 129cm et 65 x 90cm

Prix du métrage de tissu nécessaire
+
Impression d’une unité : 75,00€ TVAc pièce
Fleur isolée ou papillon : 15,00€ TVAc

 

VOILES et ORGANDIS :

 

VELOURS :

 

 

Dimensions d’une  unité : 100 x 106cm

Prix du métrage de tissu nécessaire
+
Impression du motif : 93,00€ TVAc pièce

 

VELOURS :

 

VOILE :

Dimensions d’une unité : 85 x 130cm

Prix du métrage de tissu nécessaire
+
Impression du motif : 150,00€ TVAc pièce

 

ORGANDI :

   Largeur d’une unité : 106cm

Prix du métrage de tissu nécessaire
+
Impression du motif : 150,00€ TVAc pièce

Supplément éventuel d’un petit « Nuage Chinois » : 15,00€ TVAc

A ce jour nous n’avons pas d’exemple du motif de « La Montagne » imprimé sur tissus.
Il faut donc l’imaginer à partir des exemples de papier peint.

 

 

LA  MONTAGNE :

Je suis issue d’une lignée de marins, aussi la montagne reste-t-elle pour moi une belle étrangère.

Mais les hasards de la vie m’ont conduite à plusieurs reprises à côtoyer l’Himalaya.
Je dis côtoyer car il est difficile de l’apercevoir depuis Katmandou.
J’ai écarquillé les yeux en vain, regardant les nuages, pour tenter de discerner la ligne de crête.
Une promenade pour entrevoir l’Everest m’a seulement permis de voir le bout de son nez quelques minutes à l’aube… et puis,
soudain l’inattendu et le sublime même, alors que l’avion quittait le Népal, toute la chaîne de l’Himalaya se déployait au-dessus
du niveau des nuages, là où elle se cachait, neige scintillante au soleil des altitudes.
Ce genre d’expérience, mêlée à ces histoires de mort et de disparition colportées par les montagnards, comme par les marins
d’ailleurs, ne m’ont pas rendu la montagne moins mystérieuse ! J’étais à peine en pays un peu plus connu,
et toujours à la lisière, jamais vraiment au cœur du paysage.

Au Vietnam, aussi, la montagne reste lointaine, elle ressemble tellement à une peinture chinoise qu’on la regarde plutôt
comme des formes magnifiques posées sans transition sur l’horizontalité de la surface de l’eau ou des rizières, et toujours
dans la contemplation à distance. Mais la vision s’apaise, loin du terrible Himalaya plus rien d’hostile.
Pourtant le mystère demeure.

Texte écrit pour présenter le motif d’impression « La Montagne » le 13 août 208

 

Extrait de « Sur le motif » fascicule 1 du livre 

“By Agnès Emery Par Agnès Emery”

 

Dimensions d’une unité : 106 x 140cm

Prix du métrage de tissu nécessaire
+
Impression du motif : 75,00€ TVAc pièce

 

VOILE  :

 

LIN :

Largeur d’une unité = 70cm

Prix du métrage de tissu nécessaire
+
Impression du motif : 60,00€ TVAc pièce

 

VOILES et ORGANDIS :

Dimensions d’une unité de lieu-dit : 85 x 110cm

Prix du métrage de tissu nécessaire
+
Impression du motif : 75,00€ TVAc pièce

 

VOILES et ORGANDIS :

 

VELOURS :

Dimension d’une unité : H = 100cm et largeur variable

Prix du métrage de tissu nécessaire
+
Impression d’une unité : 75,00€ TVAc pièce

 

VOILES et ORGANDIS :

 

VELOURS :

 

LIN :

 

GROTESQUES  ET  CHIMERES :

J’ai beaucoup aimé le XVIIIème siècle anglais, les frères Adam (Osterley park, Syon house…) au point que,
quand mon métier était de peindre sur les murs,
je me suis souvent inspirée des fresques  pompéiennes dont on trouve tant de gracieux exemples en ces lieux.
Maintenant,  je ne peins plus sur les murs, mais j’ai un atelier d’impression sur tissus.
Aussi, j’ai eu envie, ou bien mon pinceau -qui connaît si bien la recette qu’il peut presque enfiler tout seul les ingrédients
de ces légères brochettes– me l’a-t’il soufflé, toujours est-il que j’ai eu envie d’y revenir.
L’état de désinvolture créé par cette sorte d’écriture automatique de l’habitude convient parfaitement à un genre dont la  règle principale
consiste à assembler par un fil ténu des personnages, des  animaux ou des objets imaginaires souvent eux-mêmes
déjà composés d’un montage paradoxal entre monde animal et humain, objets inanimés et êtres vivants.
Une logique certainement plus proche de celle du rêve que de toute autre.
Un pur jeu de décor, de distraction sans prétention. Des monstres certes, mais tout en grâce et politesse,
et qui prêtent plus à sourire qu’a frémir.
Presque toutes les époques se sont prêtées à ce jeu  inspiré des fresques de Pompéi,
en voici une version moderne qui n’en a retenu que l’ombre, comme pour tendre vers une écriture encore plus de légère.

Texte écrit pour présenter une série de motifs d’impression en mai 2006 

Extrait de « Sur le motif » fascicule 6 du livre 
“By Agnès Emery Par Agnès Emery”

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