L’univers des tapis m’a toujours semblé très étranger au mien.

Je le considérais avec un respect lointain comme un monde complexe et presque inabordable dans les musées,
ou même avec un brin de condescendance chez les marchands au coin de la rue. Cependant, à force d’en rencontrer partout
au Maroc comme l’un des objets fondamentaux de la culture, je m’y suis forcément un peu intéressée.
J’ai alors découvert des « tableaux » merveilleux , et je parle bien délibérément de « tableaux » parce qu’en fait,
je n’ai jamais pu  matériellement les intégrer à mon univers, un vieux réflexe hygiéniste trop obscur pour être surmonté
y contribuant sans doute aussi. Mais, soudain, l’envie de tapis était là. Il faut croire que, l’âge aidant, j’étais enfin mûre
pour un peu de douceur à fouler au pied, un peu de chaleur pour protéger  des sols trop froids, un peu plus de silence
en étouffant le bruit des pas. Je crois aussi que la sérénité bouddhiste, si bien à sa place au pied du terrible Himalaya,
m’a effleurée d’un coup d’aile sans que j’y prenne garde lors de la visite d’un atelier de tissage à Katmandou,
histoire de me bousculer un peu et me pousser hors de mes propres sentiers battus.

HISTOIRE :

Histoire de fabrication des tapis au Népal | EMERY&Cie

MODÈLES :

COULEURS :

Couleurs des tapis en laine et en soie artisanaux | EMERY&Cie

ENTRETIEN :

Entretenir son tapis fait à la main | EMERY&Cie